« One Ring to rule them all, One Ring to find them,
One Ring to bring them all and in the darkness bind them »
The Lord of the Rings, J.R.R. Tolkien
Codex est la mère de toutes les bases de données documentaires de la planète. La source de tous les fragments, de tous les extraits, de toutes les références, de tous les items dans toutes les langues et dans toutes les écritures connues. Codex est entièrement articulé sur le projet Archiva, lancé en 2011 par le moteur de recherche Google avant que ce dernier ne devienne l'API universelle HyPerPro (Hyper Perception & Processing) qui équipe aussi bien les Miss/eCom, les prothèses oculaires, les écrans transparents de véhicules ou les cloisons intelligentes de résidences. Archiva avait pour mission la digitalisation globale de tous les patrimoines bibliothécaires des cinq continents. Bien que la mission soit encore en cours, les grandes institutions transnationales des Nations unies se sont accordées pour unifier les savoirs et les connaissances du patrimoine mondial au sein d'un seul et même objet livre : le Codex.
Bien que nombre d'Etats, disposant encore d'une forte assise culturelle, se soient élevés contre une telle concentration, les usages l'ont emporté sur les législations et les résistances corporatistes. La démocratisation de l'eCom et du SchoolBook ont pénétré durablement et profondément les populations et capter la plupart des usages de communication et de diffusion de l'information. Et depuis dix ans déjà, les gens sont habitués à contribuer au Codex ou à en extraire toutes sortes de données visuelles, écrites ou sonores : les Fragments. Ces derniers sont transférés sur des supports divers pour des utilisations ponctuelles ou durables.
Les anciens ouvrages papier sont conservés à l'abri de la lumière dans des conditions de préservation propres à des artefacts de musées. La plupart de ces pièces de collections sont disponibles en consultation tri-dimensionnelle dans le Codex. Ce qui permet à un nombre toujours croissant et contrôlé de lecteurs et de chercheurs d'avoir accès à des sources diverses et abondantes. Les textes et documents audiovisuels sont évidemment transférés sur des supports de lumière réfléchie ou bien sur des écrans de tailles diverses pour consultation et lecture.
Codex offre à l'ensemble de la population connectée, une source inépuisable de savoirs permettant une plus grande richesse culturelle globale et une pluralité de contenus. L'API HyPerPro est l'articulation clé permettant à la fois la traduction immédiate et affinée de la plupart des documents et une recherche à plusieurs niveaux et intégrant de multiples points de vue selon les besoins ou les intentions des utilisateurs. Transparente mais efficace l'API HyPerPro amplifie radicalement les capacités des chercheurs comme celles des étudiants, mais elle rend également des services multiples aux simples utilisateurs ou aux flâneurs du réseau qui cherchent dans le Codex un divertissement très construit ou une simple distraction.
Le Codex est devenu, en quelques années seulement, le livre unique qui contient tous les autres livres du passé, mais aussi toute la production écrite, visuelle et sonore qui est créée sur tous les canaux de diffusion disponible sur le réseau : les Items. Et bien que l'on ait reproché aux instigateurs du projet Codex de vouloir dominer et contrôler le savoir et l'information, tout le monde s'accorde aujourd'hui sur le degré de confort et de sécurité d'une source unique pour l'ensemble du savoir planétaire. Quelques mouvements terroristes poursuivent des activités subversives à l'encontre du Codex et de sa base documentaire Archiva, adhérant à des idéologies nihilistes ou dystopiques qui voient dans l'évolution numérique une sorte d'apocalypse. Par des actes de piratage, d'infection virale et de détournements divers, ces fanatiques anarchistes tentent des actions désespérées qui n'ont pour effet que d'abimer des zones fortement localisées du savoir et du patrimoine de l'humanité. Les mobiles de ces groupuscules demeurent incohérents et difficilement explicables.
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