lundi 25 mai 2020

Le Pas du Maestro

Le roman est terminé.
Il sera disponible très bientôt (dans les semaines qui viennent) au format ePub compatible avec la plupart des périphériques de lecture, liseuses, tablettes et smartphones. Il est parfaitement adapté à iBooks sur iOS et ReadEra sur Android. Il correspond aux standards des liseuses et pourra être téléchargé à partir de la librairie Amazon pour les possesseurs de liseuse kindle, en attendant une version papier en grand format qui paraîtra à l'automne.

Son titre, Le Pas du Maestro.
4e de couverture
Bearn Valvert s’ennuie dans sa modeste bourgade natale. Il ne veut pas devenir alchimiste comme son père, pas plus qu’il ne veut d’une petite vie bien rangée. Il rêve d’aller à la grande ville, y apprendre la musique et les arcanes et ainsi devenir un artiste. Sa rencontre avec un maître hors du commun lui permet de réaliser son rêve. Mais quand ce dernier disparaît au cours d’un long voyage, Bearn part à sa recherche. Cette odyssée confirmera son nom d’artiste, lui donnera des compagnons de route et fera de lui un héros de romans.
Dans un monde neuf et pourtant familier, des personnages assez singuliers nous font découvrir un futur pas si lointain. La magie est devenue science, indiscernable de la technologie. Les arcanes ont permis à l’humanité de survivre à l’effondrement puis à l’apocalypse. Mais cette résurrection s’est faite sur une planète profondément meurtrie, encore convalescente, menacée par des horreurs que les populations rescapées croyaient à jamais révolues. Loin des sagas messianiques et des visions manichéennes, Pierre Alexandre nous invite dans un récit européen, ancré dans un futur historique improbable et inattendu.
Pierre Alexandre est auteur de plusieurs ouvrages destinés à la jeunesse et de quelques jeux de rôles. Ayant exercé des métiers assez différents dans les domaines du cinéma, de l’animé et de l’édition, il nous livre ici son premier roman, campé dans un monde que chacun peut aisément s’approprier. Inspiré aussi bien par la bande-dessinée que par le jeu de rôles, tout en étant passionné par les récits historiques et la fusion des genres littéraires, Pierre Alexandre cherche à nous prendre au jeu d’une fantasy du quotidien dont les ingrédients simples en apparence cachent des arcanes insoupçonnés.

mardi 14 avril 2020

Retour vers le futur

Après une longue période d'absence, je reprends le blog de temps-futurs.
La prospective est un art difficile et souvent fictionnel, alors à que cela ne tienne, je ferai de la fiction mon cheval de bataille. C'est avec un roman, ou plutôt une série de romans, que ce blog va repartir. Et comme il s'agit des temps futurs, il se situe dans un futur utopique ou dystopique, selon les sensibilités, pas si lointain mais pas si proche. Un futur familier tout autant qu'il sera original. A ce stade, je ne vais pas en dire plus. Le premier volume est presque prêt. Il sortira officiellement en octobre, pour la rentrée littéraire. Le deuxième volet est en cours d'écriture et verra le jour en 2021, si nous sommes encore là, que le monde ne s'est pas effondré comme nous le promettent les collapsologues de tous poils.
Pour l'instant, l'ouvrage suit la chaîne logique du processus de l'édition et nous aurons, évidemment une sortie numérique. Pour le reste, les mises à jour se feront ici.

mercredi 4 juillet 2018

Les auteurs en crise

Le gouvernement, et plus particulièrement la Sinistre de la Culture, se déchaînent sur les auteurs. Zéro surprise, on le voit venir depuis des années : offre saturée (de merdes), pourcentages en chute libre, paiements de droits à perte de vue sur la banque des yeux, mépris caractérisé du copyright, interventions TV diverses à des heures de grande écoute pour cracher sur l'artiste... Il n'y a que les sourds - aveugles et les déconnectés pour n'avoir rien vu venir...

vendredi 21 décembre 2012

La fin de l'infographiste

L'infographiste est condamné à disparaître. Fonction hybride, plusieurs fois remaniées et toujours indéfinissable, l'infographiste est éclipsé par les métiers de l'information, du code et de la gestion de plates-formes numériques. Les armées de petites mains de l'industrie du papier sont progressivement remerciées, dissoutes dans l'économie numérique, supplantées par des robots assembleurs, des agents de renseignement et des bases de données. L'infographiste des années 90, le super-héros de la publication assistée par ordinateur, doit tirer sa révérence et céder la place aux webmasters, aux community managers, aux codeurs, aux blogueurs, aux datajournalistes... Son temps est révolu, ses outils lui échappent, son savoir est numérisé et transféré dans les banques d'images et de modèles. Comme d'autres métiers avant lui, l'infographiste doit accepter la mutation ou bien périr tel un esclave enseveli dans les fondations du monument.

mercredi 10 octobre 2012

Retour aux sources

Finalement, le principal problème de l'actualité numérique, c'est d'avoir de la nouveauté. Or, cela fait un bout de temps qu'il n'y a rien de bien nouveau sous le soleil digital. L'édition rattrape lentement son retard, sans pour autant combler ses lacunes en termes de produits. Elle est semblable aux autres industries des médias qui ne savent toujours pas où donner de la tête, ni inventer de nouvelles pratiques culturelles adaptées à un nouveau public, ni faire feu des bricolages numériques des utilisateurs.

mardi 13 mars 2012

Les médias sociaux transforment la campagne électorale

La France est noyée dans la prochaine élection du président de la république. La campagne occupe tous les horizons médiatiques au point d'occulter les révolutions sanglantes, les crises économiques européennes et les guerres financières que se livrent les nations. L'engouement français pour l'élection présidentielle n'est pas nouveau mais la cuvée 2012 a quelque chose de particulier. En cinq ans, l'irruption des médias sociaux dans la communication politique est tout à fait spectaculaire...

vendredi 25 novembre 2011

Travailler sans ordinateur à l'heure des smartphones : l'entreprise a-t-elle encore besoin de postes de travail informatique ?

Dans moins de trois ans, le nombre de smartphones aura dépassé le nombre d'ordinateurs de bureau sur l'ensemble de la planète. Il est raisonnable de penser que le nombre de tablette tactiles connaîtra le même type de progression vis-à-vis de l'ordinateur portable dans un délai à peine plus long. Dans la perspective inéluctable de l'accroissement massif des dispositifs portables, le poste de travail fixe, localisé, attaché à des locaux commerciaux, est-il encore une nécessité ?

samedi 22 octobre 2011

L'adoption tardive des technologies : un trait de caractère bien français

On l'admettra difficilement : les entreprises françaises sont en retard d'un métro dans l'adoption des technologies disponibles en matière de communication. Il suffit de passer plusieurs mois à former et à coacher en entreprise ou tout simplement en animant quelques salons professionnels pour s'en rendre rapidement compte. Et quand elles ne sont pas en retard, ces mêmes entreprises peinent à tirer le meilleur parti des progrès techniques, et pas seulement dans le domaine de la communication et de l'information.


mercredi 18 mai 2011

Retards et incompréhensions dans le monde numérique

Couvrir un salon technologique est un exercice périlleux. Il remet en question les convictions personnelles et nous confronte au réel bien souvent très inférieur à nos attentes et nos espoirs.

mardi 16 novembre 2010

Le livre numérique, ça n'existe pas

Depuis plus de deux ans, le livre numérique est devenu un enjeu commercial majeur alors même qu'il ne représente qu'une fraction infime de la vente de livres dans le monde. A la faveur d'une confrontation économique entre géants américains, le livre numérique est sortit de sa jungle de formats et de standards divers pour devenir la nouvelle chimère du monde de la communication. Alors que peu de gens peuvent réellement dire ou plutôt définir les contours de ce que pourrait être le livre numérique dans les années qui viennent, l'objet conceptuel (ou le mot valise) enfle et prend une taille démesurée sans aucune sorte de réalité et encore moins de tangibilité. Car on est bien en peine de produire à ce jour un livre numérique qui ne soit ni un fichier PDF consultable en ligne, ni un flipbook numérique amélioré, pâle copie du papier et n'offrant rigoureusement aucun des avantages promis tant par les fabricants de logiciels que par les vendeurs de cartons. Bref, on se demande si le livre numérique existe vraiment ou s'il n'est que l'un des énièmes mirages produits par les petits génies du marketing numérique.

mercredi 22 septembre 2010

Alors ? Il est mort le web ?

Après une absence relativement longue en temps virtuel, me revoilà revenu. Depuis septembre 2009, l'actualité du livre numérique n'a pas beaucoup évolué, et le futur prometteur que nombre de chântres de la technologie salvatrice ont appelé de leurs vœux tarde encore à venir faire le ménage dans le marasme économique que nous ont laissé les banquiers et leurs casinos planétaires. Bref. Un an plus tard, au fil de brèves immersions, je dois me rendre à l'évidence que la frénésie du web social ne fait que masquer l'absence totale de mouvement social réel. C'est à la fois triste et logique. Les mouvements d'idées neuves sont rarement à la mode et très souvent retenus dans les ténèbres de la cave plutôt qu'exposés sur la terrasse.


lundi 10 mai 2010

L'infographiste se dissout dans le web

Pour une majorité de gens, l'irruption du web dans la vie courante reste circonscrite à des usages relativement mineurs qui s'ajoutent aux médias existants. Mais pour certaines populations professionnelles, l'émergence de la société numérique sonne la fin d'une époque. Cette société numérique, dont les contours restent flous, secoue le monde des médias traditionnels de convulsions diverses. Une grande part des secousses touche, voire révolutionne, les statuts des uns comme des autres, qui journaliste, qui technicien, qui opérateur, qui entrepreneur...

jeudi 11 mars 2010

Les logiciels d'arts graphiques serviront-ils encore à quelque chose ?

Le Web 2.0 s'installe chez le particulier en passant par la porte de l'ADSL, aussi bien qu'en pénétrant par la fenêtre de l'internet mobile et bientôt en descendant par la cheminée avec les tablettes tactiles multimédia. Quel que soit l'écran sur lequel il pose son regard, l'utilisateur est sans cesse sollicité, souvent sans même en prendre conscience. Il devient un acteur déterminant d'une économie en plein essor. Désormais, l'utilisateur n'est pas seulement inondé de messages écrits ou sonores, les images fixes ou animées envahissent les tuyaux de communication et fleurissent sur les écrans plats, les smartphones, les espaces publics. Tant les fournisseurs d'accès que les éditeurs de contenus rivalisent d'ingéniosité pour toucher le public, pour capter l'attention de l'utilisateur, pour influer sur les décisions d'achat, pour orienter les désirs et les envies, pour étendre le champs d'action du marketing.

vendredi 8 janvier 2010

La typographie, grande oubliée du (livre) numérique

2009, l'année noire pour l'édition, a vu se dessiner un paysage numérique nouveau à défaut d'être innovant. Si les éditeurs indépendants, les libraires les plus dynamiques et certains professionnels à l'avant garde du livre ont su tirer parti de cette métamorphose, les conglomérats du livre, souvent impliqués dans la presse et surtout dans la distribution ont souffert dans leur image de leur incapacité à proposer de nouvelles pistes pour l'avenir du livre.