dimanche 26 octobre 2008

Vivre en 2025 : l'eCom

eCom, baptisé MISS par les anglo-saxons, est un écran tactile mobile et connecté. Entièrement articulé autour d'un écran de 5,5 pouces, l'eCom est le module universel de connexion qui équipe 78% de la population mondiale connectée. Doté d'une borne d'émission/réception convergente et d'une cellule de captation vidéo de 10 Mpix, l'eCom est détecté en permanence par le faisceau satellite PinPoint™ et profite de toute la puissance du réseau WiGLOBE tout en restant compatible avec les grilles locales HyperMAN dont l'architecture est encore basée sur les anciens et performants standards WiMAX.
Le débit de la génération eCom 3 est de 40 Mbit/s dans les zones urbaines et de 15Mbit/s dans les zones les moins denses. Ce qui permet des réceptions et émissions simultanées dans la plupart des points du globe. Les nouveaux modèles eCom 4, présentés récemment pendant l'A.World, intègrent les normes et les technologies 7G offrant des débits supérieurs à 100 Mbit/s en milieu urbain très concentré.
Né de la directive européenne en matière de convergence de l'innovation industrielle et technologique de 2012, l'eCom est un authentique produit transnational. Pas moins de 33 nations ont collaboré à la fabrication, production et finalisation de tous les composants, des technologies intégrées et des programmes d'exploitation. Le projet a bénéficié d'une réelle alliance entre intérêts financiers et politiques publiques. Depuis, les contenus, applications et services développées par des tierce parties privées comme publiques sont virtuellement infinies et couvrent les trois générations d'écrans de communication mobiles.
Depuis la mise sur le marché en 2015 des premiers modèles de génération 1, l'eCom est devenu l'appareil de communication audiovisuelle le plus répandu et le plus populaire dans le monde. Il équipe 67% de la population connectée, soit plus de 4 milliards de personnes. Sa technologie de traduction simultanée, son interface visuelle intuitive et exclusivement tactile, ses codes d'association de formes et de couleurs, son interface vocale et la qualité des performances de réception et transmission vidéo en ont fait l'équipement domestique et professionnel le plus révolutionnaire depuis l'invention et la diffusion mondiale de la télévision du 20e siècle.
L'eCom n'est pas un simple appareil de transmission, ou bien un smart phone évolué. Il intègre des technologies d'aide à la décision, d'anticipation et de planification, d'information sélective, ainsi qu'une grille de filtrage très puissante et entièrement paramètrable. Ses performances informatiques lui permette de concurrencer avantageusement les tablettes informatiques, les produits de micro-informatique mobile et les lecteurs multimédia classiques. Entièrement compatible avec les périphériques et les accessoires courants, le eCom devient en un seul geste l'unité central au centre de tout dispositif privé ou public, personnel ou professionnel.

samedi 25 octobre 2008

Vivre en 2025 : des écrans en réseau

Depuis l'introduction, puis la commercialisation massive, des eCom (écrans de communication mobiles) en Europe, que les anglo-saxons ont baptisés MISS (Mobile Internet Service Screen), le citoyen européen peut désormais converser en direct et en visuel avec n'importe quel citoyen des différents continents. La traduction simultanée des échanges, la qualité de la prise de vue et de restitution sur l'écran tactile total de 5,5 pouces permet un présence réelle à chaque bout de la liaison.
Il n'aura finalement fallu que dix ans pour établir une couverture universelle compatible tous appareils dans la plupart des zones habitées de la planète. Les zones désertiques étant essentiellement couvertes par des liaisons satellites de faible intensité pour des raisons de coûts. Il avait fallu deux fois plus de temps pour déployer le réseau de fibre optique d'Internet et couvrir seulement une partie du monde de liaisons téléphoniques mobiles. Le déploiement du réseau téléphonique commuté terrestre avait demandé plus de 50 ans.
Le iPhone, pourtant précurseur de l'eCom, est devenu presque une pièce de musée seulement utilisée par les inconditionnels des systèmes d'exploitations alternatifs et les collectionneurs d'équipements anciens. Apple Contents, filiale 100% services mobiles du groupe média Apple Networks, l'a ressortit des galeries d'exposition de la fondation Jobs afin de montrer l'appareil qui avait permis au groupe de devenir le premier distributeur mondial de contenus et de services sur tous les écrans de notre quotidien. Cela avait lieu à Paris, lors de l'inauguration du A.World qui se tient désormais chaque année au Palais des Expositions des Halles depuis son ouverture aux congrès et conventions internationales en 2019.
La France, également initiateur historique des premières connexions grand public permanentes et gratuites, était une fois encore à l'honneur avec la présence des principaux acteurs de la technologie mobile mondiale et de la distribution de contenus et de services. Les personnalités du monde politique européen et les nombreux invités étrangers des quatre continents ont pu découvrir la dernière génération d'écrans mobiles (eCom 4), les dalles cinématographiques géantes qui équiperont bientôt les multiplexes européennes et asiatiques, ou encore les systèmes de projection atmosphériques sur aérosols pour ne citer que les innovations les plus spectaculaires de ce A.World 2025. Le mot d'ordre de cette année était « tous les écrans de votre vie ».
Chacun a pu télécharger ou enregistrer sur son eCom l'ensemble des 245 captations automatiques de l'inauguration et profiter ainsi des présentations en déroulement simultané sur les différents plateaux des 45 000 mètres carrés d'exposition qu'offre le complexe des Halles. L'événement rassemble plus de 38 000 distributeurs régionaux et transnationaux venus de toutes les parties du globe pour rencontrer les 6 ou 7 millions de visiteurs et utilisateurs physiques qui viendront pendant une semaine vendre et/ou acheter des contenus et des services pour leurs usages personnels ou pour leurs canaux de diffusion privées ou communautaires.
L'inauguration et l'ensemble des principales manifestations de la semaine seront suivies en diffusion directe ou différée sur l'ensemble du Réseau mondial et clonés simultanément dans les principales communautés virtuelles du Web-3D. Le nombre de visiteurs uniques dépassera, cette année, les deux milliards, faisant du A.World la troisième plus grande manifestation numérique mondiale derrière la StarFair de Shenzhen et la finale du Superbowl panaméricain et devant la World Century Convention du consortium IBM-Microsoft.

Prévoir une société numérique

Comment prévoir l'avenir en n'ayant que des outils du passé ou du présent ? Ce paradoxe ne peut être surmonté qu'en revenant à la source de toute innovation.

S'il y a quelque chose de réellement planétaire à ce jour, c'est la part, en progrès constant, de la technologie dans notre quotidien.

Où que l'on soit, la technologie se manifeste au travers des téléphones cellulaires, des ordinateurs portables (quand il ne sont pas de poche), des lecteurs de codes barres, des guichets automatiques, des écrans plats ou simplement par la floraison de baladeurs numériques et de consoles de jeux portatives.

Cette profusion d'instruments miniaturisés capables de communiquer, d'accéder à des bases de données, ou d'effectuer des transactions commerciales, change considérablement les mentalités et les habitudes sociales et individuelles. Elle génère également des disparités et des inégalités qui ne peuvent comblées par la seule « démocratisation » de ces mêmes équipements.

A l'horizon 2025, ces équipements se seront non seulement perfectionnés mais ils feront partie intégrante de la culture technique de nos sociétés. Anticiper les mutations, parfois profondes, que vont apporter ces équipements au sein de notre population, nous permettra d'anticiper également les crises, les obstacles et les risques que comporte l'émergence de la société numérique.

Mais quels outils, quels mécanismes, quels grilles de perception utiliser pour prévoir les scénarios de demain ? Le paradoxe est que nous n'avons que du « vieux » pour apprécier et anticiper ce qui se prépare, ce qui nous arrive dessus. Il nous faut donc quitter le monde des certitudes et entrer dans la sphère du risque, de l'expérimentation et des probabilités. Curieusement, la société numérique de 2025 sortira d'un l'imaginaire à la fois individuel et collectif, complètement nouveau et pourtant familier, pluriel et, par de nombreux aspects, inattendu...

Etre citoyen numérique en 2025

Dans quinze ans, le citoyen sera probablement un techno-citoyen ou un cyber-citoyen. Mais sera-t-il esclave de la technologie ou bien sera-t-il un utilisateur responsable et efficace d'une technologie soumise au progrès social, politique et éthique autant qu'économique ?

Quinze ans nous séparent des premières connexions Internet grand public, du premier navigateur web (Mosaic), des premiers « sites web », des premiers Power Macintosh et de l'incontournable Windows 95... En regardant le chemin parcouru par ces technologies, leur diffusion auprès du public et l'impact qu'elles ont sur le monde occidental en particulier et la planète en général, il est possible d'anticiper les progrès et les transformations que vont impliquer les ordinateurs de poche, le WiFi, les puces RFID, les smart phones, les véhicules électriques, les écrans tactiles, la transmission numérique terrestre ou la fibre optique étendue à l'ensemble de l'Europe, pour ne citer que ceux qui sont déjà là.

Dans les années 70 et 80, il fallait dix ans pour installer une marque, quelque soit le produit. En ce début de 21e siècle, il ne faut pas plus de deux ans pour faire le « break ». Les réussites sont retentissantes et les échecs cuisants. Mais cela n'entrave en rien la progression de la part de technologie dans la vie de M. Lambda ou de sa famille de plus en plus recomposée. L'individu s'entoure toujours davantage d'équipements, de plus en plus mobiles, qui lui permettent de se libérer d'un nombre de contraintes toujours plus nombreuses. Ces mêmes contraintes opéraient autrefois comme des sélecteurs naturels et procédaient à une catégorisation sociale selon des facteurs de capacité de communication, de mobilité, d'accès à l'information, de possibilités d'instruction ou de formation. Bien que ces facteurs soient complètement caduques, on continue de les croire vivants et efficaces.

Dès à présent, le citoyen numérique, pour autant qu'il dispose d'un peu de bon sens et d'une forte motivation, peut, armé de son téléphone multifonctions, de son ordinateur portable et de sa carte de crédit, accomplir un nombre de missions sans précédent, exécuter ou faire exécuter des ordres sans obstacles de distance ou de temps de parcours, anticiper des mouvements de fonds, de marchandises, de personnes sur des délais des plus courts au plus longs et sur des distances à l'échelle de la planète. Il peut rester informé de l'ensemble de l'actualité mondiale, disposer d'une foule d'outils de sélection, de lecture, d'analyse et d'aide à la décision pour presque toutes les activités humaines qu'il peut entreprendre dans le cours de sa vie professionnelle comme personnelle. Ses limites ne sont pas celles de ses parents et encore moins celles de ses grands-parents.

Ce dont il a besoin : d'une prise de courant et d'une connexion téléphonique avec ou sans fil. Ses limites sont donc la couverture électrique, la couverture réseau et sa propre ligne de crédit bancaire. Tout le reste est accessoire. Et par reste, j'entend tout le reste : les déplacements, les bureaux, les horaires, les congés... mais aussi la famille, les amis, les contacts humains, les rencontres, les loisirs...

La technologie occupe de plus en plus d'espace mais quand est-il du facteur humain ? Car la technologie peut remplacer la plupart des activités humaines élémentaires. Ce remplacement se fait au travers de mondes virtuels, de jeux vidéos en ligne et de l'univers du divertissement audiovisuel qui proposent des simulacres de la vie sociale et même de vie intérieure. Les produits actuels de la technologie manifestent quantité de mirages et d'illusions qui handicapent la pertinence, le jugement, la décision...

Pourtant, le citoyen numérique de 2025 sera, sans aucun doute, amené à prendre des décisions et à faire des choix déterminants dans un enchevêtrement de systèmes, de réglementations et de champs d'applications qui dépassent de très loin les paramètres de la citoyenneté actuelle. Des nouveautés qui ne transforment pas les racines de la citoyenneté : adhésion à une communauté de valeurs, protection et le développement de cette communauté, transmission de ces valeurs à ses proches et aux générations suivantes.

Ce qui changera dans les quinze prochaines années, c'est le rapport que nous entretenons avec la technologie et ses produits. Et il va nous falloir, aux jeunes comme aux moins jeunes, apprendre à domestiquer la technologie quotidienne, à la dresser comme on dresse un chien ou un cheval, afin de ne pas en être esclaves mais seulement utilisateurs responsables. Nous devrons également apprendre à accepter l'omniprésence des machines, et des programmes qui les animent, non comme des prothèses externes mais bel et bien comme des extensions de nos capacités intellectuelles et physiques.

Ce travail pédagogique doit se faire aussi bien à l'école que dans l'entreprise, aussi bien dans le cercle familial que dans des campagnes de sensibilisation massives à une échelle sans précédent. Les individus doivent forger non des avis ou des opinions sur les choses qui les entourent, mais des rapports avec ces dernières. Le téléphone mobile n'est pas un jouet, un gadget ou un simple objet de consommation. Pas plus qu'un ordinateur portable, un écran tactile, un baladeur numérique, une caméra HDV ou appareil photo numérique... Leurs composants, leurs chaînes de production, leurs fonctions, leurs caractéristiques en font des instruments, notion encore faible dans les esprits. En tant qu'instruments, leurs usages peuvent être bénéfiques ou malveillants. Ainsi la technologie ne peut être considérée ni comme un moteur de divertissement, ni comme l'objet d'une phobie irrationnelle et superstitieuse.

Le citoyen numérique de 2025 est probablement un techno-citoyen. Son environnement est constitué de sphères d'informations dématérialisées, de mondes virtuels, d'identités multiples et de couches complexes de programmation destinées à optimiser ses interactions avec l'environnement naturel et humain. Il est entouré de machines miniaturisées à l'extrême, voire implantées sous sa peau et/ou dans son organisme, qui interagissent avec les individus et assurent un monitoring constant d'une foule de fonctions. Se posera alors la question de l'humanité de ce citoyen numérique.

Il ne s'agit donc pas de dresser des constats édifiants pour obtenir des mesures incantatoires. Et il ne s'agit pas non plus de se préoccuper de progrès techniques qui n'en sont encore qu'au stade expérimental et qui ne verront d'effets marquants que dans trente ou quarante ans. La technologie présente aujourd'hui pose déjà des problèmes réels de société, d'éthique, de politique. Autant de défis dont les solutions s'articulent sur le facteur humain. Il dépend du travail effectué dès maintenant que cette question de l'humanité soit encore d'actualité en 2025 ou qu'elle ne soit plus qu'un luxe réservé à quelques esthètes désintéressés par les performances et les indigences de la voie empruntée par le reste de la planète.

Internet, extension de cerveau

Pendant qu’en France, on cherche à étendre le nombre de foyers connectés de 50 à 100% (soit le doublement en seulement 2 ans), ailleurs, la question de la taille d’Internet comme réservoir solidaire de la mémoire des individus, se pose concrètement.

Le téléphone portable a fait la démonstration que stocker des numéros dans son propre cerveau était inutile. La connexion à Internet, elle, s’est chargée d’externaliser une somme d’informations infiniment plus importante et surtout beaucoup plus volumineuse.

Aujourd’hui, si vous voulez amputer ou diminuer un chercheur, un journaliste, un universitaire, il suffit de lui interdire Internet.

Aujourd’hui encore, en donnant des cours à des classes de collège, de lycée ou d’université on se rend compte que les informations recherchées par les élèves proviennent majoritairement de sites sans fiabilité tels Wikipédia ou tout simplement de la première page de Google.

Internet n’est plus seulement un système de transactions commerciales ou publicitaires. Il n’est plus une place de marché virtuelle. L’expérience concrète sur les individus, les groupes et les sociétés, démontre que l’Internet est devenu une extension de mémoire. Courriers, contacts, agendas, projets, savoirs, informations bancaires, tout cela est stocké de plus en plus à l’extérieur de notre cerveau tout en continuant à faire partie de nous, de notre propriété et de notre identité.

Il faut ajouter à cela l’explosion des outils de communication social, aussi appelés improprement médias sociaux, qui ne permet pas seulement une extension de nos facultés cérébrales mais aussi une extension de nos possibilités de communication sélective. Cette multiplication des communautés et des champs d’action est une ouverture sans précédent pour les individus. Le chaos et la prolifique bouillie communicative qui en résulte est la preuve qu’il ne s’agit pas que d’un effet de mode.

Cette transformation de nos fonctionnements individuels et sociaux s’est opérée en seulement 10 ans. C’est donc une nouvelle forme de savoir et d’utilisation de la mémoire et de communication qui remet en question à la fois l’éducation, la formation professionnelle et citoyenne des individus dans un monde fortement numérique. Plus encore, cette transformation radicale va également affecter les contours et les limites de notre identité sociale, le degré de la confidentialité de nos données personnelles et la manière dont chaque citoyen va défendre ses droits les plus élémentaires.

L’accès aux nouvelles technologies dans la société française

D'après une récente étude du Crédoc de 2007 [Conditions de vie et aspirations des Français], 75% des Français possèdent un téléphone mobile personnel, 66% possèdent un ordinateur domestique et 55% sont équipés d'Internet à domicile.

Ce sont très majoritairement les classes aisées, les classes moyennes et les étudiants qui bénéficient le plus d'un excellent taux d'équipement personnel et à domicile. Les retraités, les classes ouvrières et les personnes au foyer sont en décalage. A peine 2 retraités sur 5 sont équipés en téléphonie mobile, ordinateur et seulement 1 sur 5 est équipé d'Internet. Alors que 4 étudiant sur 5 est équipé, connecté et travaille avec un ordinateur.
Les catégories sociaux-professionnelles ne sont pas le seul facteur discriminant. Le niveau de vie joue pour une part très importante dans les écarts d'équipements.
En moyenne, des 30% les moins riches de la population seulement 20% disposent d'un accès internet et seulement un tiers environ dispose d'un ordinateur à domicile. Ce facteur est mitigé pour l'avenir par le fait que cette même population est équipée à plus de 60% en moyenne d'un téléphone mobile. Ce qui signifie que la technologie aidant, le téléphone mobile 3G et les générations futures de téléphones intelligents et multifonctions seront les points d'entrée universels pour accéder au contenu de l'Internet.
Toutefois, on constate que malgré la baisse radicale des prix de la micro-informatique et une véritable démocratisation de l'Internet haut débit allié à la téléphonie illimitée, le taux d'équipement en ordinateurs et en connexion Internet à domicile augmente de manière proportionnelle au niveau de vie. En France seuls les 10% les plus riches dépassent les 70% disposant d'un ordinateur et seulement 63% ont une connexion Internet à la maison.
En réalité les classes moyennes françaises sont très sous-équipées. La moyenne tourne autour de 35%.

L'enquête du Crédoc a le mérite de ne pas s'arrêter aux seuls taux d'équipement par catégorie de population. Elle s'intéresse aussi à la progression depuis 2004 et surtout à l'usage que font les Français de leurs équipements de communication numérique.
En moyenne, 49% des Français équipés d'un ordinateur l'utilisent tous les jours. Pour 20% il s'agit d'utilisation d'un site personnel ou d'un blog, pour 23% de téléchargement de films, pour 57% pour des démarches administratives ou fiscales, pour 29% pour effectuer un travail professionnel ou scolaire à domicile. Une fois encore les moyennes sont à considérer au regard des catégories socio-professionnelles.
Si plus de 80% des cadres moyens et supérieurs équipés utilisent tous les jours leurs ordinateurs, le taux tombe à 38% pour les ouvriers et à 16% pour les retraités.
Pour l'utilisation d'un site personnel ou d'un blog, les étudiants atteignent les 42% alors que la moyenne des autres CSP est largement inférieure à 20%. De même le téléchargement est largement dominé par la population étudiante (38%) suivie par les ouvriers, les employés et les indépendants (25% en moyenne). En considérant la fraction de la population française actuelle que cela représente, cela signifie que les différentes CSP sont à égalité en nombre d'utilisateurs sur les utilisations ludiques ou de loisir.
Enfin pour ce qui est des activités professionnelles ou scolaire, ce sont les cadres supérieurs, les indépendants et les étudiants qui dominent les usages (en moyenne autour de 50%). Très rapidement, les autres catégories tombent à des taux dérisoires.
Seules les démarches administratives et fiscales emportent un taux supérieur à 50% (mis à part la population étudiante). Les efforts de dématérialisation de ces dix dernières années produits par l'institution publique sont certainement un facteur favorable.

Pour plus de chiffres : institut des inégalités